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"Maman, mon patron m'a demandé de faire le rush ce soir au fastfood, du coup, j'serais pas rentrée avant vingt deux heures, ne m'attendez pas pour manger, je prendrais un truc sur place !" s'était exclamée une blonde sortit de la cuisine pour rejoindre le petit salon où se trouvait sa mère, Amelia, qui tentait de repasser des draps et qui se contenta de lever ses yeux verts en direction de sa fille, acquiesçant.
Une blonde. Juliette Davis, de taille moyenne, bien formée, une longue chevelure retombant en cascade dans son dos, des yeux bleus, et des lèvres pulpeuses qui claquèrent sur la joue de la maîtresse de maison.
"Bouge-toi, Zach, t'as envie d'être collé le restant de tes jours, sérieusement ?"
Cette fois, elle s'adressait au brun affalé sur le canapé, des écouteurs dans les oreilles. Il s'agissait de Zachary, le petit dernier, l'enfant trouvé dans la rue presque deux décennies en arrières. Bien trop tatoué pour son âge, percé également, c'était un brun assez grand, aux yeux gris et bleus et au teint pâle. S'il n'était pas un minimum mignon, et populaire, il serait considéré comme un gothique étant donné qu'il était toujours vêtu de noir. Mais il avait eu la chance de s'être fait une place dans la hiérarchie de l'université contrairement à sa soeur qui rencontrait bien plus de difficulté à se faire une place, à être acceptée. Quoi que, en réalité, elle n'avait absolument aucune envie de se faire pleins d'amis, d'être entourés d'hypocrites. Juliette voulait simplement se faire oublier un tant soit peu depuis l'épisode de cette vidéo filmée à son insu qui avait fait le tour des réseaux sociaux il y a quelques mois de cela. Son psychologue lui avait affirmé que ce n'était qu'une passe, qu'ils finiraient tous par oublier, par passer à autre chose. Malheureusement, les traces de coupures sur ses bras prouvaient que non, ils n'avaient pas oublié ce qu'ils avaient osé lui faire, et elle non plus à vrai dire.
Le frère et la soeur faisaient tous les jours une partie du trajet ensembles. Zach se trimbalait Juliette à l'arrière sur le vélo, et puis ils se séparaient à l'arrêt de bus pour que Juliette prenne les transports communs et que lui continue son chemin seul jusqu'à l'établissement où ils étudiaient. Et arrivée à l'université, la blonde était totalement seule. Elle avait bien Cory et Jayden, les deux intellos de sa promotion mais au fond, elle savait pertinemment que s'ils lui accordaient de l'importance, c'étaient parce que, comme tous les autres, ils la pensaient facile. C'était juste une manière bien plus subtile de le lui faire comprendre dirons-nous...
Il y avait des jours où on la laissait tranquille. Elle avait l'impression que tout ce merdier était désormais derrière elle, mais à chaque fois, il y avait une enflure pour lui rappeler que non, elle avait de la merde jusqu'au cou et probablement jusqu'à ce qu'elle daigne terminer sa licence.
La journée typique de la jeune femme, c'était bien ça ; des regards malintentionnées, des "salope" qui fusaient.. Et puis, elle quittait l'université avec cette impression d'être revenu au début du tunnel. Tunnel dont elle ne semblait jamais voir la fin, ni même la lumière au bout qui l'annoncerait...
Juliette était en effet aller travailler suite à cette longue journée à la faculté. Et à la fin de ces trois heures de boulot dans un fastfood assez réputé en plein Queens, elle s'était laissée embarquer par trois collègues de boulot avec qui elle s'entendait bien, et les quatre demoiselles s'étaient retrouvés dans un bar à ambiance, avec la musique qui perçait ses pauvres tympans, et les verres qui s'enchaînaient. Elle portait un jean moulant ainsi qu'un petit haut à col bateau qui dévoilait un peu ses épaules, rien de bien provoquant en soit. Juliette avait cette impression de renouer avec son ancienne vie d'étudiante populaire, et même si ce n'était que l'affaire d'une soirée, elle se sentit bien l'espace d'un instant.
Malgré tout, elle possédait une certaine réserve, elle ne se fondait pas dans la masse, elle préférait observer les autres, laisser son regard océanique se perdre autour d'elle, et découvrir ce monde qu'elle n'avait pas pour habitude de côtoyer, en réalité.
youareinmyveins, Posté le mercredi 10 octobre 2018 17:13
JULIETTE -
"Maman, mon patron m'a demandé de faire le rush ce soir au fastfood, du coup, j'serais pas rentrée avant vingt deux heures, ne m'attendez pas pour manger, je prendrais un truc sur place !" s'était exclamée une blonde sortit de la cuisine pour rejoindre le petit salon où se trouvait sa mère, Amelia, qui tentait de repasser des draps et qui se contenta de lever ses yeux verts en direction de sa fille, acquiesçant.
Une blonde. Juliette Davis, de taille moyenne, bien formée, une longue chevelure retombant en cascade dans son dos, des yeux bleus, et des lèvres pulpeuses qui claquèrent sur la joue de la maîtresse de maison.
"Bouge-toi, Zach, t'as envie d'être collé le restant de tes jours, sérieusement ?"
Cette fois, elle s'adressait au brun affalé sur le canapé, des écouteurs dans les oreilles. Il s'agissait de Zachary, le petit dernier, l'enfant trouvé dans la rue presque deux décennies en arrières. Bien trop tatoué pour son âge, percé également, c'était un brun assez grand, aux yeux gris et bleus et au teint pâle. S'il n'était pas un minimum mignon, et populaire, il serait considéré comme un gothique étant donné qu'il était toujours vêtu de noir. Mais il avait eu la chance de s'être fait une place dans la hiérarchie de l'université contrairement à sa soeur qui rencontrait bien plus de difficulté à se faire une place, à être acceptée. Quoi que, en réalité, elle n'avait absolument aucune envie de se faire pleins d'amis, d'être entourés d'hypocrites. Juliette voulait simplement se faire oublier un tant soit peu depuis l'épisode de cette vidéo filmée à son insu qui avait fait le tour des réseaux sociaux il y a quelques mois de cela. Son psychologue lui avait affirmé que ce n'était qu'une passe, qu'ils finiraient tous par oublier, par passer à autre chose. Malheureusement, les traces de coupures sur ses bras prouvaient que non, ils n'avaient pas oublié ce qu'ils avaient osé lui faire, et elle non plus à vrai dire.
Le frère et la soeur faisaient tous les jours une partie du trajet ensembles. Zach se trimbalait Juliette à l'arrière sur le vélo, et puis ils se séparaient à l'arrêt de bus pour que Juliette prenne les transports communs et que lui continue son chemin seul jusqu'à l'établissement où ils étudiaient. Et arrivée à l'université, la blonde était totalement seule. Elle avait bien Cory et Jayden, les deux intellos de sa promotion mais au fond, elle savait pertinemment que s'ils lui accordaient de l'importance, c'étaient parce que, comme tous les autres, ils la pensaient facile. C'était juste une manière bien plus subtile de le lui faire comprendre dirons-nous...
Il y avait des jours où on la laissait tranquille. Elle avait l'impression que tout ce merdier était désormais derrière elle, mais à chaque fois, il y avait une enflure pour lui rappeler que non, elle avait de la merde jusqu'au cou et probablement jusqu'à ce qu'elle daigne terminer sa licence.
La journée typique de la jeune femme, c'était bien ça ; des regards malintentionnées, des "salope" qui fusaient.. Et puis, elle quittait l'université avec cette impression d'être revenu au début du tunnel. Tunnel dont elle ne semblait jamais voir la fin, ni même la lumière au bout qui l'annoncerait...
Juliette était en effet aller travailler suite à cette longue journée à la faculté. Et à la fin de ces trois heures de boulot dans un fastfood assez réputé en plein Queens, elle s'était laissée embarquer par trois collègues de boulot avec qui elle s'entendait bien, et les quatre demoiselles s'étaient retrouvés dans un bar à ambiance, avec la musique qui perçait ses pauvres tympans, et les verres qui s'enchaînaient. Elle portait un jean moulant ainsi qu'un petit haut à col bateau qui dévoilait un peu ses épaules, rien de bien provoquant en soit. Juliette avait cette impression de renouer avec son ancienne vie d'étudiante populaire, et même si ce n'était que l'affaire d'une soirée, elle se sentit bien l'espace d'un instant.
Malgré tout, elle possédait une certaine réserve, elle ne se fondait pas dans la masse, elle préférait observer les autres, laisser son regard océanique se perdre autour d'elle, et découvrir ce monde qu'elle n'avait pas pour habitude de côtoyer, en réalité.